Le vol
Je vais vous épargner les détails du vol puisque c’est généralement inintéressant lorsqu’il s’est bien déroulé. Pas que je dis que c’est mieux un mauvais vol pour pouvoir raconter des histoires!
Quoi qu’il en soit, nous avons atterri à Casablanca vers 8h le matin, heure locale. Nous avons donc la journée devant soi et le manque de sommeil me brûlait les yeux.
L’accès à Internet, ma priorité #1
Je dois vous dire tout de suite que les photos se feront un peu plus rares cette fois-ci. Je vais les ajouter lorsque le Wi-Fi me le permettra. Il est plus difficile à trouver et beaucoup moins fiable que lors de mes précédents voyages. Aussi, je n’ai que mon petit laptop pour traiter mes photos prises en raw, ce qui risque de donner des résultats étranges. J’ai acheté une carte SIM et un forfait de données, ce qui me permet quand même d’écrire régulièrement.
Les prix sont considérablement plus abordables qu’au Canada. En fait, c’est le cas partout dans le monde! En effet, le Canada est le pays qui a les tarifs les plus élevés au monde pour les données.
Bref, j’ai pu acheter la carte SIM avec quelques textos et minutes (30 dirhams) et dans une boutique plus loin j’ai pris une recharge de 5Go de données (50 dirhams). Ça me fait un total de 80 dirhams, soit un peu plus de 10$ CAD. Quand même fou!
Être dépaysés
Donc, avec la voiture de location, on est tout de suite rejoindre Najat proche de Rabat. On a pris la route nationale plutôt que l’autoroute pour bien voir les villages et se laisser dépayser bien comme il faut. Nous avons un beau petit spot avec deux chambres, deux salles de bain, la cuisine et le salon. C’est tout près de la mer et on peut marcher le long de la plage. Il n’y a pas un chat qui se baigne puisque c’est l’hiver ici aussi. Baon, yen a qui ont l’hiver plus durs que d’autres; ici en ce moment il fait autour de 17 degrés de jour et 10 le soir. Les arbres ne perdent pas leur feuillage et les orangers produisent encore des fruits. Il y a aussi des cactus sur le bord de la route où poussent des pommes grenades.
On a continué vers la médina de Rabat, la partie de la ville entourée de murs où il y a tout un paquet de marchands (lire ici: le chaos). C’est là qu’on a trouvé nos cartes SIM à un prix ridicule, des pâtisseries divines et des tonnes de fruits (Najat a tendance à surestimer ce qu’on est capable de manger en une journée). On est aussi allés manger un tagine sur une belle petite terrasse. Comme il n’y a pas de chauffage, on a aucun avantage à rester en dedans. Alors tant qu’à avoir un peu froid, autant le faire dans un beau décor extérieur! On a aussi pris un excellent thé marocain (mais il n’était quand même pas à la hauteur de ceux que fait Maggy).
Décalage horaire
Je n’ai pas tenu plus tard que 22h avant de me mettre à ronfler à l’instant où ma tête a touché l’oreiller. Il y a 5 heures de différence entre Montréal et le Maroc, ce qui fait que mon corps croit qu’il est au alentours de 3 heures du matin. J’ai quand même tenu longtemps compte tenu du vol qui fatigue beaucoup.